dimanche 22 février 2009

Retour du bar...

Merci, merci, merci...

Les défis ont fusé, je m'engage à les relever...tous!

samedi 14 février 2009

La Seine

Mirages
De l’âme,
Une charge
Désairts.

Électrique.
Lumières erres,
Sons qui volent
Airs et terres…

Décharge miracle.
Ondes violentes
Innondent le vide,
L’amour frigide.

Pouls de l’écorchée
Plénitude qui prend
Entrailles et larmes.
Je meurs et revis là.

Le temps d’une nuit
L’œil incendiaire,
Flamme d’un être,
Renaît du ventre.

Scène des heurts
Désormais
Théâtre
De l’essence

Vivre
Ces sens,
Souffles
Mirages…

jeudi 12 février 2009

Post-Karkwa

Mais quel show...

C'est là qu'on réalise que...c'est un peu ça qui nous différencie des animaux : la capacité de susciter l'émotion par le biais des arts.

Vais-je le dire?

Le Compteur m'a noyé les yeux...

Dire qu'ils passent le 12 mars à Paris...Tiens! Quelle drôle d'idée!
=)

vendredi 6 février 2009

...Congestion-nez...

Voici un magnifique texte exorcisant que j'ai gravé de mon sang dans un exercice très particulier: le site Write or die permet d'écrire dans un espace réservé à cette fin, mais qui rajoute certaines contraintes pour encourager l'écriture. Plusieurs effets sont mis à contribution pour presser l'écrivain. Si à un certain moment, on ne produit plus de lettres, de mots, de phrases, le texte se met à s'effacer de lui-même... Voyez le résultat : l'écriture de l'urgence. Mais que de libérations! Délectez-vous...

Voici la complainte autobiographique de la congestion. Pas celle qui rend toute personne raisonnable en yéti mangeur d'hommes sur le pont Champlain, mais bien celle qui transforme toute personne raisonnable en yéti mangeur de Kleenex et de boîtes de Vicks. Je me nomme Laurence et j'ai les sinus en bouillie. Au travail, aujourd’hui, je n'aurai pas droit aux classiques salutations de la vie ordinaire (« Salut! Ça va? Ouais toi? Ouais..»). Les gens opteront plutôt pour un « oh, tu es toute blême! » ou bien un « tu as l'air vraiment fatiguée! » dont le ton doucereux soi-disant compatissant ne réussit pas tout à fait bien à cacher un sens de la félonie, de la pernicieuserie développé à outrance. Et mon cerveau vidé de son jus intellectuel répond : « Ouais, profites-en, petite garce, pendant que je suis sans contredit incapable d'argumenter, autant que de placer deux mots l’un à la suite de l’autre. Tu vas devoir mourir un de ces quatre pour cet affront, tu le sais? C'est ça, continue de me sourire avec ton petit regard de pitié hypocrite. Tu périras en d’atroces souffrances. » Note à moi-même : je crois que je viens de comprendre la source du rêve que j’ai fait la nuit dernière qui me faisait l’auteur d’une infâme prise d’otages.

Je n’ai pas encore parlé des garçons. Voire qu'un homme va m'imaginer les cheveux dans le vent avec des pétales de rose glissant sur mon corps, alors que j'ai le nez rouge comme n'importe lequel des robineux créchant au bord de ces cabarets de bonne chair de la Ste-Catherine. Sexy! Mais sexy! Bien sûr, il ne faut pas s'arrêter à ces détails superficiels. C'est la beauté intérieure qui compte. Bien entendu. Il faut dire que, ce matin, j'avais tout de même essayé de cacher mes cernes au beurre noir et d’écarquiller ces beaux yeux vitreux et rapetissés par la congestion, sans parler de mes jolies rougeurs au-dessus de ma bouche sèche causées par l’irritation de ces mouchoirs sans pitié. Belle marâtre, pourquoi ne m'as-tu pas pourvue de Puffs?? Je n'ai pas l'habitude de mordre à des pubs en dessins animés, mais cette marque-là, je l'ai testée. Garantie petits-nez-contents!!

Oh gosh! Et il y a le trippeux de char du fond du bureau à qui j'ai eu le malheur d'accepter un lift il y a quelques semaines qui repart à l'assaut. « Petit con, c'est pas ta journée pour venir essayer de te convaincre que tu es mon genre de gars. » Merde, je dois me moucher. Et ce foutu système qui va effacer mon texte à mesure. C'est la joie! Je dois maintenant écrire de la main gauche pendant que l'autre n'est pas en train de s'évertuer à essayer de me donner de l'inspiration (je m'arrêterai là dans mes connotations), mais bien à tenter de vider mon nez de cette concoction signe de combat immunitaire communément appelée morve, ou mucus, rendue jaune ou verte selon le stade de l'infection. Pour les intéressés, je suis au stade jaunâtre, ce qui est encore peu inquiétant. Où en étais-je? Ah oui, le gars qui essaie de se convaincre qu'il me plaît. « C’est mieux que rien », devrais-je me dire. Mon état grippal n'a pas réussi à repousser tous les mâles de la Terre. Inutile de dire qu’étant donné que mon manque flagrant de grâce et de légèreté de ces derniers jours est à la fois une cause et une conséquence, je me passerais bien de n'importe quel garçon sonnant à ma porte. Ce n’est pas le moment, je te dis! Laissez-moi manger du chocolat en paix, et ne me dites pas que c'est mauvais pour ma grippe! Et encore moins pour ma silhouette…Que je vous entende! Je laisse quand même mon haleine empester l'échinacée toute la journée, je trouve que c'est déjà un beau sacrifice.

Que de frustrations, me direz-vous? Et je n’ai pas encore déblatéré sur les placebos que nous offrent toutes ces pubs lorsque l'hiver se pointe. Les Réactine et Aerius de ce monde sont alors remplacés par les Advil rhume et sinus, les Bénylin anti petite toux de gorge, etc. Bullshit. Faites-moi croire que quelque chose qui goûte le raisin chimique va guérir mon méchant. On combat le feu par le feu, mon gars. Autre montée de lait. Je parle de morve ici. Il faut dire que Laurence rime avec Élégance! Je sais, mes mots ont la même sensualité que ceux d’une Aphrodite au top de sa libido. Je ne suis qu'une malade au regard placide, une femme au corps rhumatisé, une grippée qui cherche tout de même à se faire une petite place dans ce monde, sans trop chercher à recevoir des commentaires (que je pourrais qualifier de manière richement scatophile) sur son apparence physique. Je vous en prie, laissez-moi vivre ma grippe en paix. Telus se passera de sa voix sexy de Rimouski pour quelques temps, c'est tout. Et cette montée de lait est finie! J'ai presque l'impression que ce texte m'a quelque peu débouché le nez…

mardi 3 février 2009

Regard sur l'humanité

Je me suis réveillée ce matin à la douce voix d'Espace musique...L'animateur parlait d'un site internet, un projet de Yann Arthus-Bertrand, d'où l'on peut tirer plus de 7000 témoignages de gens de par le monde, comme vous et moi, traitant de vie, de mort, de souvenirs, etc...Répondant à des questions telles que « Qu'avez-vous appris de vos parents? Que souhaitez-vous transmettre à vos enfants? Quelles épreuves avez-vous traversées? Que représente pour vous l'amour ? » On peut accéder à toutes ces petites vidéos avec une traduction française.
Pour la seule écoute d'autres cultures, je trouve ça génial. Ça ouvre l'esprit.

Allez faire un tour, vous ne pourrez plus vous arrêter!

http://www.6milliardsdautres.org/



photo: La terre vue du ciel de Yann Arthus-Bertrand