Ça y est, je redécouvre cet état d’esprit pré-Paris qui avait gonflé mes voiles cet hiver, et qui noyait tout mécontentement d’une éclaboussure…Je m’en délecte, et j’ai déjà l’estomac qui part en voyage… Fébrilité, excitation, nervosité, spontanéité accentuée aux tremblements orageux, migration de papillons monarques de mon nord pharyngien à mon sud duodénaire, funambulisme assumé de quelques trémolos singuliers sur mes cordes vocales, ce sont quelques noms qui pourraient qualifier la sensation qui cohabite mon corps avec une petite nostalgie toute discrète toujours justifiée à la veille d’un départ…
Programme spécial du 2 septembre 2009 : le saut acrobatique de Laurence sans filets. Aurait-elle le vertige?
Tu peux vivre ton vertige; moi, j'accompagne un certain enracinement les deux mains dans la terre et dans les divers ménages de construction.
RépondreEffacerJe ferais bien un saut, encore, encre et déambulation, dans ces vieux pays, juste avant l'hiver...
Pélerine, je te salue et je composte mes envies de café dans un coin de Monmartre, avec toi.
Oxy