dimanche 25 juillet 2010

L'échelle

La torpeur déchirée, à l'aube.
Pour remettre, renfiler les odeurs de la veille;
La sueur, le suintement chimique des arbres fruitiers
J'éteins les rêves un par un,
Pour reprendre le fil des cerises.
Les queues se coincent,
Entre mes doigts,
Puis tombent en cadence,
Puis rebondissent en écho
Incessant et retentissant
Dans l'air du verger.
Lentement...
Des rayons renaissent,
Comme à chaque jour.
Comme un ciel,
Qui accouche sa douce chaleur
Pour venir s'échouer
Sur nos nuques brunies
Par les révolutions de l'effort.
Le désert est là qui plombe.
Le désert est là qui allourdit
Nos mouvements qui n'ont de cesse,
Toujours en escalade,
Levée, descente, jetée...
C'est la valse des pickers,
La course à la montre
Pour remonter vers le jackpot,
L'argent qui paiera
La froide en fût,
Plus tard...

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