lundi 12 octobre 2009

Konstanz

Je retrouvai ma solitude sous la pluie
et en une fraction de vie
Je ressens encore…
Une grande étendue miroir,
moirée de silence en son âme profonde.
Des nuées de gouttelettes entre les gens et moi,
Ce n’étaient que des majoritaires au pluriel,
Pluricellulaires en mouvance obstinée,
Des corps mouillés qui se déplaçaient sans autre sens
Que d’arriver à tant de fois
Mais en ce temps la foi comme l’espace
S’écartèrent pour laisser place
À la grandeur d’une âme de géante
Endormie au pied des Alpes
Un berceau de roc et de terre
D'où je fus, des ombres vibrantes dans l’horizon,
Gigantesques ondes bleues de constance
Se découpant dans le gris,
Dans l’ivresse du moment.
Entre ce Lac et mon être
Le goût du monde.

1 commentaire:

Un grain de poivre à ajouter?