vendredi 4 décembre 2009

Rimouski

Le vent d'une tempête m'a poussé dans le dos jusqu'ici en me criant : « De retour, Laurence!!»
Je suis là, comme si j'y avais toujours été.
Comme ces rues connues par coeur bordées par une mer d'hiver
Comme ces visages d'habitués, les éternels régionaux.
Après de neufs émois,
Moi, j'accouche d'un espoir!

2 commentaires:

  1. Éternels cycles...
    ramener la neige ou la tempête
    se baigner dans le blanc
    comme glisser sur les lieux et visages trop connus
    se déraciner d'un voyage devenu fiction

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  2. En voilà de jolis mots qui te poussent tel le vent, les images sont enneigées et la naissance poétique comme une "mer d'hiver"...beaucoup aimé!

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Un grain de poivre à ajouter?