dimanche 27 décembre 2009

Blup! la bulle éclate.

Ce serait merveilleux, si les maux de crâne seraient uniquement et exclusivement dûs aux déboires de l'alcool.

...À ce stade, mon cerveau élancé me dit que la vie m'a peut-être laissée avec une gueule de bois de tout.

jeudi 17 décembre 2009

Un brin de foin dans une botte d'aiguille

Parfois je me dis que ce genre de conditions climatiques doivent calmer en nous nos envies de fin du monde...

J'aime bien m'imaginer que nos -30 degrés Celsius ressentis et nos 40 centimètres de neige (one shot!) font que les êtres humains habitant ces quelques arpents de blanche neige se serrent plus expressément les coudes, question de s'en réchauffer les racoins :) . J'avais l'impression que l'autre soir, en marchant, le vent cherchait de ses griffes un point de chaleur dans mon visage plissé en de petites douleurs, comme un brin de foin dans une botte d'aiguilles. En rentrant à la maison du ô réconfort, j'avais le blush aux joues, à la longue, à cause de toutes les broderies que le temps s'était acharné à faire un peu partout dans le trou d'esquimau qui me servait de minois.

Quand finalement les lois de la nature réussissent à nous faire entendre raison, à faire éclater le pied d'estal et à nous remettre à notre niveau initial, je me sens bien. Bien sûr, il y aura toujours les incorrigibles, ceux dont la vision ne va pas plus loin que leur mallette en cuir noir, ou leur Playstation, tellement perdus dans leur train-train qu'ils en perdront bientôt les rails, qui ne daigneraient jamais se rabaisser devant telle fadaise de villageois, mais une fois de temps en temps, pourquoi pas se permettre de vivre selon le bon vouloir du ciel et de ses nébulosités?

Moi je n'ai aucun problème à rester réfugiée bénévolement dans mon âtre, donnez-moi une couverture, une tasse brûnante de tisane et des lignes à lire ou à écrire, et je serai rescapée volontiers, le temps que les fils de mes sutures tombent. C'est beau, le froid, calé au fond de son lit chaud.



lundi 14 décembre 2009

Berlin


Quand on s'arrête au milieu d'une foule en mouvement, comme devant une vision...

samedi 12 décembre 2009

The Great Escape auf Deutsch

Pour ceux qui désirent s'ébrouer un peu dans une deuxième, troisième ou quatrième langue...
www.babbel.com
Eine sehr große Motivierung!

jeudi 10 décembre 2009

vendredi 4 décembre 2009

Rimouski

Le vent d'une tempête m'a poussé dans le dos jusqu'ici en me criant : « De retour, Laurence!!»
Je suis là, comme si j'y avais toujours été.
Comme ces rues connues par coeur bordées par une mer d'hiver
Comme ces visages d'habitués, les éternels régionaux.
Après de neufs émois,
Moi, j'accouche d'un espoir!

lundi 23 novembre 2009

Bienvenue volupté!

Une nuit de farniente dans cette maison qui craque
Puis dans les volutes des vapeurs caféinées,
Et les exclamations obtempérées
de la chanteuse d'opéra
Je m'éveille, silencieusement,
Devant la belle vitrée
Qui d'elle filtre délicatement
Du haut de ses nuages
Une lumière d'ambre
Sur mes paupières closes un rayon
Qui d'un chaud murmure
Fait glisser en moi un frisson
Au gré des mouvements
Au-delà des arbres ondulants

mardi 17 novembre 2009

L'étaurevoir...

Un certain jour de novembre...
Comment l'euphorie du départ éclata en pièces? Cruellement broyée par la séparation, un ligament qui se brisai par le démarrage du train, elle l'embrassa du regard pour une dernière fois, cet homme à demi caché derrière les autres aux gestes d'aurevoir...Du départ à l'arrivée elle pleura doucement, les larmes perlant au rythme de la musique triste fusant dans ses oreilles...Voyant bien que sa vie parfois l'était aussi, une musique violemment triste, à la Muse. La situation lui échappait, mais depuis elle avait les ventricules dans un étau de plomb, pesant en elle d'un sombre pressentiment. Trop tard. Son coeur retors grinçait en crescendo plus les kilomètres s'accumulaient entre lui et elle, plus elle réalisait...Trop tard.
Pourtant elle avait toujours cru...Il lui a bien fallu trouver un tourment en lui pour découvrir la valeur qu'il avait pour elle. Un tourment puissant et lourd comme un roulement de nimbus dans un ciel incertain. La distance. Inconstante distance, mais maintenant bien établie. Insoutenable. Puis la douleur a jailli des adieux trop rapides, d'un baiser invisible et muet, celui qu'il n'a pas déposé sur ses lèvres et elle non plus. Ça fait mal. Comme s'ils s'étaient aimés depuis longtemps. Comme s'ils savaient qu'ils s'aimaient depuis longtemps. Et elle pleure déjà pour la prochaine fois qu'il tombera amoureux, dans un vertige qui ne sera pas le sien, et elle sera seule, et sombrera...Et elle déteste ses mots, elle les maudit et les plus sombres elle les mord encore d'entre ses lèvres. Trop tard.

mercredi 11 novembre 2009

Réflexion sur l'exil linguistique

Tiré de Nord perdu (1999) de Nancy Huston

L’étranger, donc, imite. Il s’applique, s’améliore, apprend à maîtriser de mieux en mieux la langue d’adoption…Subsiste quand même, presque toujours, en dépit de ses efforts acharnés, un rien. Une petite trace d’accent. Un soupçon, c’est le cas de le dire. Ou alors…une mélodie, un phrasé atypiques…une erreur de genre, une imperceptible maladresse dans l’accord des verbes…Et cela suffit. Les Français guettent…ils sont tatillons, chatouilleux, terriblement sensibles à l’endroit de leur langue…c’est comme si le masque glissait…et vous voilà dénoncé! On entraperçoit le vrai vous que recouvrait le masque et l’on saute dessus : Non, mais…vous avez dit « une peignoire »? « un baignoire »? « la diapason »? « le guérison »? J’ai bien entendu, vous vous êtes trompé? Ah, c’est que vous êtes un ALIEN! Vous venez d’un autre pays et vous cherchez à nous le cacher, à vous travestir en Français, en francophone…Mais on est malins, on vous a deviné, vous n’êtes pas d’ici… «Vous êtes d’origine allemande? anglaise? suédoise? » Je le fais moi aussi, je l’avoue, dès que je détecte un accent dans la voix de quelqu’un, je le fais, tout en sachant qu’ils en sont sûrement las comme moi j’en suis lasse, qu’ils ont subi dix mille fois ce même interrogatoire débile, ennuyeux, blessant : « Vous êtes allemand? Non? Hongrois? Chilien? » Which country? comme on dit en Inde. Non seulement cela mais, dès que vous la leur fournissez, cette information se cristallisera dans leur esprit, se figera, deviendra votre trait le plus saillant, la qualité qui, entre toutes, vous définit et vous décrit. Vous serez la Russe, Néo-Zélandais, le Sénégalais, la Cambodgienne et ainsi de suite (un magazine respectable a récemment qualifié la cinéaste Agnieska Hollande de « Polonais de service » ; un autre a cru élégant de commencer une critique d’un de mes livres par la phrase : « Elle est morose, notre Canadienne »)…alors que, bien sûr, chez vous, votre nationalité était l’air même que vous respiriez, autant dire qu’elle n’était rien.
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N’avez vous pas déjà eu le sentiment de lire un passage d’un livre ou d’un texte relevant des pensées que vous n’aviez jamais eues de manière si articulée, mais qui exprimait précisément ce que vous ressentiez?
Bien que mon exil en Europe fut comme une peanut à côté de celui de Mme Huston, je me suis reconnue. Serait-ce une particularité bien clairement française que d’adopter cette approche envers les étrangers? Ou bien existerait-elle réellement dans toutes les sociétés occidentales, où l’immigration est fréquente?

mardi 10 novembre 2009

L'illumination 2.

L'effet était superbe. Devant de telles beautés, normal d'avoir le souffle coupé par ses cimes acérées. De ces sommets enneigés mon regard n'a pu se détacher que pour quelques instants, le temps de graver sur ma mémoire de papier cette grande fenêtre de la cabine, et le jour tombant face aux montagnes, ne laissant encore que trois ou quatre minutes d'émerveillement possible. Plus que trois ou quatre instants avant que ne s'éteigne le Tyrol, et mes yeux parcouraient frénétiquement la vitre à la recherche d'encore plus de spectaculaire, me gavant toujours plus de ces paysages de démesures.

Et sur les rails dans la vallée je pouvais d'une manette avancer ou reculer le film, accélérer ou ralentir la progression des images, car ce n'était plus moi qui parcourait en train l'Autriche et la moitié de la Suisse mais bien le panorama qui évoluait selon mon bon vouloir. Le temps a tout de même su me rattraper, même en TGV. La noirceur engouffra tout d'un coup de vent, mais les massifs étaient d'autant plus imposants, comme une présence invisible mais terriblement forte...De laquelle on pouvait parfois apercevoir des amoncellements de milliers de petits phares, probablement installés là pour guider les trains sans rails...
Ça vous fait penser à quoi?

Dieu se cacherait-il dans les montagnes? Ce sont tout de même les conséquences de mouvements écorsaires puissants, de fracas tectoniques!

Je n'étais pas encore bien certaine du nom que les gens leur donnaient, mais je les avais déjà baptisées à ma manière. Car bien que n'importe quelle religion n'aurait jamais pu les avoir créées ou même déplacées, elles possèdent tout ce qui a de plus sacré, et elles le font émaner d'une aura de neige.

Je n'aurais jamais cru possible qu'autant de pureté brute puisse être concentrée en un même corps.

Mesdames et Messieurs, laissez-moi vous introduire...Leurs Majestés les Alpes!

jeudi 29 octobre 2009

L'illumination

«L'action de monter un lit IKEA doit s'apparenter à une forme de yoga suédois...»
La pensée m'est venue dans une position d'étirement inconvenue, les pieds bien crampés dans un espace restreint, coincés entre plusieurs planches de bois plaqué acajou et un tas de vis roulant dans leur sac à moitié arraché par la rage! C'était du moins par quelques soupirs s'évaporant de nos bouches respectives que notre désespoir commun s'exprimait, un de ces sympathiques matins brumeux où il n'y avait rien de mieux à faire que de monter un meuble IKEA. Cette jolie invention basée sur le principe que l'«on peut tout faire soi-même n'est-ce-pas?», du moins, c'était mon souhait, n'aurait jamais pu susciter en moi autant de poésie new wave si je n'avais pas eu moi-même la chance de faire cette expérience transcendante. Nous avions bien pris la situation avec diplomatie et une bonne dose de zénitude, car la tâche demanda patience. Donc, le nez de mes fesses en l'air comme un bourgeois parisisen et les jambes raidies par l'incompréhension du Monde, je m'évertuai à devenir une pro du bricolage, première étape étant de foutre cette putain de contondance dans le trou montré par une grosse flèche sur le plan tout en belles images. Tout ça, avec flegme.

C'est ainsi qu'en tentant d'atteindre l'incommensurable summum, j'ai compris l'ultime Vérité, j'ai vue l'aura IKEA. À ce moment-là, j'ai compris que, dans ce monde comme dans les autres, il y avait quelqu'un ou quelqu'une, quelques-uns ou quelques-unes qui jouai[en]t aux blocs LEGO avec la vie, et qui devai[en]t bien se divertir devant un tel exercice.

lundi 12 octobre 2009

Konstanz

Je retrouvai ma solitude sous la pluie
et en une fraction de vie
Je ressens encore…
Une grande étendue miroir,
moirée de silence en son âme profonde.
Des nuées de gouttelettes entre les gens et moi,
Ce n’étaient que des majoritaires au pluriel,
Pluricellulaires en mouvance obstinée,
Des corps mouillés qui se déplaçaient sans autre sens
Que d’arriver à tant de fois
Mais en ce temps la foi comme l’espace
S’écartèrent pour laisser place
À la grandeur d’une âme de géante
Endormie au pied des Alpes
Un berceau de roc et de terre
D'où je fus, des ombres vibrantes dans l’horizon,
Gigantesques ondes bleues de constance
Se découpant dans le gris,
Dans l’ivresse du moment.
Entre ce Lac et mon être
Le goût du monde.

dimanche 11 octobre 2009

Keep it sexy. (Thank you Simon :) )

Il y a quelques jours de cela, j'ai eu une conversation (très courte, mais j'appelle cela une conversation pour m'encourager un peu, vous savez...) avec une de mes collègues villageoises, une qui m'a parue particulièrement ignoble et irrespectueuse juste après quelques jours. Je la détestais déjà un peu, avec sa voix rauque et son rire de sorcière qu'elle m'avait déjà humiliée devant le reste du groupe en me parlant comme si elle piaillait avec toute personne ordinaire qui vient de ce bas-monde (le monde se limitant pour elle au Baden-Württemberg, et encore peut-être seulement la région d'Heilbronn). Comme je ne savais que répondre et je me mis à chercher un éclair de génie dans l'assemblée, mais celle-ci éclata bien entendu de rire, car qui n'a pas le sens de la répartie dans ces petits villages qui ne connaissent rien d'autre que le vin et les potins, hein? Maintenant que je vous ai raconté pourquoi je la détestais, voilà que je vous raconte comment je l'ai un peu moins détestée. Elle m’a demandé (en allemand moins shwabish, je voyais qu’elle faisait un effort) en riant si je trouvais les weinlesen bien loin de la littérature…Eh bien comme je lui ai répondue dans mon allemand kaputt, le fait d’être tous les jours en plein air et loin de la ville possède une haute teneur en poésie…Et elle acquiesca. Avait-elle vraiment compris? Je ne le saurai problablement jamais.

Avec les raisins Trollinger, mes préférés, de grosses grappes pulpeuses qui, en quelques poignées gorgées, remplissent nos « Eumâ » (quelque chose de l’argot qui veut dire gros bac) en quelques instants. Et je vois ces vieux hommes qui travaillent dans les vignobles depuis toujours, de génération en génération, qui dégagent les grappes de leurs plants avec délicatesse mais fermeté, puis qui laissent tomber le fruit rebondi dans leur main ridée par la récurrence du travail, souplement et simplement ouverte, dans une attente perpétuellement répétée…J’en suis certaine, ils caressent les raisins beaucoup mieux que leur femmes. Je dis ça sans aucun mépris, quoique je plaigne plusieurs femmes de ce dit bas-monde. Tout est dans la beauté du geste, mais c’est encore une chance qu’ils ne réalisent pas leur propre sensualité, car ils la confondraient avec un manque de virilité…
C'est aussi son éphémérité qui fait cette beauté profonde et dangereuse...

samedi 3 octobre 2009

Weinsberg

Mes rêves s'étranglent de l'étrange langue étrangère qu'est l'allemand, du travail, des raisins, bleus, blancs, rouges...euh...Schwarz, rot, gelb.
Je suis l'Auslander au milieu des villageois de l'autre continent, c'est dur de se fondre dans la masse, je ne fais que me taire dans mon ignorance frustrée, ou de chanter Daniel Bélanger...
De corps et d'esprit c'est épuisant, mais très enrichissant...

mardi 22 septembre 2009

Laurence découvre les podcasts sur iTunes...

Je retrouve un petit peu d'un chez-moi évanoui, avec les discussions radio-canadiennes en fond sonore...

De Christiane Charette à Par quatre chemins (ah! La douce voix des sourcils de Jacques Languirand!), j'y trempe un pied, ou peut-être qu'un orteil, mais que c'est bon!

Aussi des chroniques sur le deutsch en anglais, question de se mettre dans le bain...

Demain soir je prends le bus pour Berlin, départ 21h15, arrivée 6h36...Ich bin zu aufgeregt!

Aïe aïe aïe!

jeudi 17 septembre 2009

Mémoires du 16 septembre 2009

Je me suis dit que je n’allais pas toujours avoir vingt ans, que malgré ma solitude momentanée je devrais fixer version noir sur blanc cette journée. Un petit déj’, à l’auberge de jeunesse de Lille dans laquelle je jouis d’une chambre privée gratuitement, avec comme fond sonore d’abord « De Manhattan à Kaboul » d’Axel Red et Renaud, « On vit ce jour comme le dernier –ou quelque chose comme ça» de Corneille. Sous ces chansons qui m’étaient que trop dédiées, suscitant en moi un sentiment d’être en pleine possession de mon destin, synchronicité oblige! Hallelujah!, et du Nutella plein la bouche (entendant déjà ma mère s’écrier « DIEU DU CIEL!! »), se fixait cette journée où je jubilerais comme tous les ans, le cœur palpitant de connivence avec mes sens et les éléments, mais où ma joie s’exprimerait par sourires en coin et regards désobligeants vers certains arrière-trains où j’aurais bien pris une bouchée. (Petite parenthèse ici pour préciser qu’en ce jour de fête, je fais fi de toute syntaxe, sans parler de la concordance des temps (pfff! Je suis au-delà de tout ça!), et que je laisse chaque phrase telle qu’elle est sortie de ma tête, dans l’intention de montrer dans quel état d’esprit je me trouve actuellement, ce 16 septembre 2009 à 23h46!! Et que dire des doubles parenthèses! (Ha!)) Dans ma petite chambre je mets la musique à fond, en sous-vêtements j’ai dansé devant le miroir, bu ma deuxième Kronenbourg et j’ai rêvé à demain soir à Strasbourg quand je rejoindrai mon colombien préféré fétichiste des petits martiens collés en mosaïques incognito dans toutes les grandes villes du monde…Aujourd’hui le jour de mes vingt années, j’ai bien vécu ma solitude, malgré le fait qu’une certaine frustration éphémère s’était emparée de moi, après avoir croisé nombre de beaux lillois sans suite, sans un regard, alors qu’un mercredi 16 septembre je m’étais mise sur mon 36! Les filles nordiques sont si belles que ça? Non, je crois surtout que c’est cette fameuse théorie interstellaire qui règne sur toute âme qui vive dans l’univers (les aliens ont-ils une âme? Et surtout : ont-ils droit au paradis que Jésus, Jéhovah ou jé-né-sé-qui nous a promis?) : quand on cherche on ne trouve pas, quand on veut la paix on ne l’a pas!!! Je suis quand même dans le tort, j’ai eu droit au joli regard au goût de noisette du caissier avec quelques restes rastafarian du supermarché et un clin d’œil du conducteur de coccinelle qui m’a laissée traverser la rue avec un grand sourire… Ils ont tout deux eu droit à une réponse digne de moi! Serais-je une femme à hommes? Hmmm…Mais cette petite déprime s’est tout de suite effacée lorsque je trouvai ma messagerie explosant de petits mots facebook d’amis et de moins amis, de connaissances et de la famille…Dans la salle commune de l’auberge, devant mon écran, mon petit taboulé et mon chocolat noir entrecoupés de bière française, j’ai dû réprimer certains fous rires et certains éclats de pleurs, car j’étais que trop heureuse et surprise de recevoir tant de bons mots, malgré leur fréquent manque d’originalité…Comble de cette soirée, un bel anglais, coup de foudre dont la force est faite d’énergie renouvelable (Dès demain je fais ma demande de brevet pour la voiture carburant au coup de foudre! Je déclencherai sans aucun doute un nouveau mouvement hippie!!), qui m’interpelle sur le chat d’un bonsoir ma belle… ! Après quatre mois de silence radio, I enjoyed.

Bref, je vous aime, et je pense à vous très fort et…À votre santé!

mardi 15 septembre 2009

Un soir à St-Malo...

Café de l'Absinthe, St-Malo intra-muros, 14 septembre 2009

De retour seule avec mon intérieur d'une sérénité qui comble et qui envahit de soie mes alentours...Mon dîner frugal d'une main et mon appétit de l'autre, je me trouvai subrepticement devant une vue surréaliste de la Manche et des ses côtes malouennes. Une Manche grondeuse mais pure, grandiose sous les rafales mais jamais domptée. Des brumes orangées puis rosies par la capitulation du soleil nappaient les imposants rochers qui bordent la côte. Sous la lente transition du crépuscule s'enchaînaient les danses des caresseurs de vent- que j'aurais pu croire rituelles - , des mages bretons qui de leur grande voile de mille couleurs couvertes reliaient cette mer changeante et ces rafales qui savent repousser les horizons. Les maîtres du kitesurf s'entêtèrent jusqu'à la tombée du jour à valser puis à se fracasser dans les vagues.

C'étaient plus les feux du ciel que le vent glacial qui me firent frissonner.

J'étais conquise et par la contemplation l'horizon avait goûté de mes lèvres, les grandes avancées nuageuses qui épousaient volontiers les nuances de l'astre diurne dans sa royale descente avaient assaili mon corps tout entier, puis mes yeux ne vécurent plus que dans le reflet des ondulations aléatoires des acrobates et de leurs voiles gracieuses. J'ai fait l'amour avec une vision féérique septembrionale. Belles retrouvailles avec ce for qui guide mes intempestives marées, qui parfois s'endorment avant même d'avoir commencé...

vendredi 21 août 2009

Élections en Afghanistan

Les talibans ont bien eu l'intention de faire des explosions de petits confettis plus communément considérés comme des billets de vote...La consternation s'empare de moi quand je vois ces images d'une efficacité menaçante. Eh bien je renie de ma perception de l'humanité toutes ces créatures qui emploient leur vie à transformer la Démocratie en carnaval de terreur Cramoisie.

jeudi 20 août 2009

No-mad's land!

Ça y est, je redécouvre cet état d’esprit pré-Paris qui avait gonflé mes voiles cet hiver, et qui noyait tout mécontentement d’une éclaboussure…Je m’en délecte, et j’ai déjà l’estomac qui part en voyage… Fébrilité, excitation, nervosité, spontanéité accentuée aux tremblements orageux, migration de papillons monarques de mon nord pharyngien à mon sud duodénaire, funambulisme assumé de quelques trémolos singuliers sur mes cordes vocales, ce sont quelques noms qui pourraient qualifier la sensation qui cohabite mon corps avec une petite nostalgie toute discrète toujours justifiée à la veille d’un départ…

Programme spécial du 2 septembre 2009 : le saut acrobatique de Laurence sans filets. Aurait-elle le vertige?

jeudi 9 juillet 2009

Brrrr-tagne!

  • Des nuages qui filent, défilent et s'embobinent autour du soleil...sans trop le perdre!
  • Le premier soir, du bitch volley, du sable dans les bobettes et un pouce fouley!
  • Des Allemands. Beaucoup d'Allemands. Full d'ale et de monts! Une grosse salade et un barbe-cul!
  • Des fous et des rires en fût!
  • Au cap Fréhet il fait Fret, eh! SOLEIL - on enlève la veste, NUAGE - on remet la veste, SOLEIL - on enlève la veste...
  • La plage...je nage...il faut tenir serré le bikini. Puis concours de nez rouge!
  • Des falaises dont je fus fort aise, du vent...qui évacue les pores, puis qui les remplit de gros sel.
  • Mont St-Michel, road trip magique jusqu'à la frontière Normande. Trop de tout-rustres!
  • Escapade escalade du Moyen-Âge à Dinan. J'achète la suite des trois moustiquaires.
  • Moules et frites à Saint-Brieuc, je m'émeus l'estomac de ce bon plat!
  • Retour à Pouris, à la petite chambre, à la toux-rista, j'ai le coeur gros...

  • le dernier point, il va se passer...

jeudi 25 juin 2009

George l'Enchanteur

C'était le gîte de chez George, point de rendez-vous entre citadins et ruraux, voyageurs et sédentaires, nantis et dépravés. Trois étrangers s'y réfugièrent, dans cette auberge du 6e, entre la rue Saint-Sulpice et la rue du Four. L'effet de surprise fut grandiose dans le for des acolytes, car bien qu'ils franchirent une minuscule façade aux allures orphelines, le corridor intérieur s'étendait sur des dizaines et des dizaines de mètres et évoluait en une ruche sans fin, se séparant en petits salons alvéolaires. L'aubergiste nous accueillit d'un haussement de sourcil insistant, la vieillarde voyant pourtant passer des airs peu familiers depuis des lustres. Les gens suspendus à leur boc d'ale étaient, mis ensemble, d'une hétéroclité étonnante. Cet endroit contenait la vie de tout un village. Le trio tentait tant bien que mal de se frayer un chemin au travers des déambulations des clients quand le regard de la tête forte - tout à fait féminine - du groupe d'étrangers tomba sur un escalier qui s'enfonçait dans l'obscurité. De faibles rumeurs surgissaient quelques fois de l'endroit ou, un peu plus loin, s'évanouissaient les marches, avalées par le noir. Les pupilles de la demoiselle se dilatèrent comme sur le coup de la curiosité, et elles ne purent se détacher de cette descente invitante, quoique peu recommandable. Celle dont l'état hypnotique ne faisait plus de doute n'eut pas à penser, ses pas l'amenèrent à franchir les marches de bois en colimaces, et comme ses amis remarquèrent l'entrain que manifestèrent les pieds de la demoiselle, ils ne purent que les suivre. Ils devaient s'accroupir de plus en plus pour éviter de heurter les obstacles du plafond décroissant. La descente périlleuse dura plusieurs minutes, et à mesure qu'ils s'engouffraient, la mélodie le faisait aussi dans le creux de leurs ouïes engourdies. Des grondements sourds se mêlaient aussi à la chamade des coeurs des explorateurs, dont la curiosité ne s'était point affaiblie, mais qui, toutefois, n'oubliaient pas qu'il était dans la nature humaine d'avoir peur de l'inconnu et du noir. Cela faisait du même coup une peur exponentielle, car ils franchissaient là une contrée obscure bien inconnue. Mais quoiqu'il en soit, qui aurait un esprit aussi calculateur en un moment aussi crucial? Avec une intention toute naïve, ils s'étaient aventurés dans une cave peu commune. Sous la voûte de pierres d'un siècle passé s'entassaient de minuscules tables entourées de tabourets aux pattes grugées par la succession des soirées. Les trois étrangers se trouvèrent une voie à travers les danses et la folie générale, une folie particulière qui perdait toutes les âmes, celle qui, entre certains murs, est condamnée sans hésitation aucune. Les prochaines victimes s'installèrent inconsciemment sur une petite place haut-perchée, donnant une vue imprenable sur les festivités souterraines. Quelques instants plus tard, un verre de kir et deux pintes de rousse se partageaient la tablée des invités. Les chansons françaises résonnaient en eux comme un appel et avant longtemps cette sensation se transforma subtilement en vertige. Les jeunes coeurs s'emportèrent à la fantaisie d'une nuit, et tous étaient entre-mêlés, et tous étaient euphoriques, sous les voûtes de la cave de chez George, entre la rue du Four et la rue Saint-Sulpice.

mardi 26 mai 2009

La nuit des orages

Que se passe-t-il quand l'orage éclate? Dans cette ambiance d'une sinistre lourdeur, je sens que les grondements trouvant écho entre ciel et terre nous réunissent tous un peu...Chacun tend l'oreille dans l'espoir que cela finisse...ou continue.

Devant cette fenêtre du 8e étage de l'auberge D'Artagnan, une fillette, les yeux rivés vers l'extérieur, le nez collé contre la vitre parsemée de gouttelettes, assiste à son premier feu d'artifice. Des éclats de lumière s'imprègnent les uns à la suite des autres dans le firmament aux teintes de rose et de marron. Puis, quelques rares fois, un éclair se dispersant comme un arbre luminescent traverse de toutes parts l'immeuble à trente étages d'en face, le même qui borde , toutes les nuits, le somnambulisme de la fillette. Sur le ciment humide du square des bas fonds, les bouteilles vides s'animent dans l'air chaud et se mettent à barbotter dans un clapotis retentissant contre les murs des édifices des alentours. Pendant ce temps, le ciel entonne son concerto pour barython en ré mineur, un air grave et solennel du profond plafond des nimbus. La fillette, dont la curiosité toujours la maintient devant le spectacle intermittent, reste immobile dans l'obscurité de sa chambrette, un peu trahie par les maisonnées éveillées du gratte-ciel d'en face.

Les nuits d'orage lui donnent l'impression d'être vraiment consciente. Car cette force presque surnaturelle ramène les esprits au sens réel des choses. Ces bourrasques qui résonnent jusqu'en elle lui donnent un second souffle, rythmé par le fracas des portes et des fenêtres qui craquent, qui claquent et se détraquent dans leurs gonds. À genoux sur son lit, le nez plaqué contre la vitre de la fenêtre maintenant innondée, elle prie pour que la nuit des orages se poursuive pour toujours. Puis, comme le sort d'un souhait qui vient d'être révélé, la lourdeur se dissipe et l'air se rafraîchit peu à peu. Le silence revient soudainement, comme ce sommeil qui quelques fois nous prend...

jeudi 26 mars 2009

Paris me prend...

Petit à petit, c'est comme si je me laissais envahir par cet esprit cosmopolite...
Et puisque Paris me prend en otage pour quelques temps et quelques degrés Celsius en plus, c'est de manière saccadée que viennent mes mots, faute de régularité, vous me pardonnerez...

  • L'allemand, ich mag lernen.
  • Les chaussures...ooh trop. Pas encore succombé, mais ca s'en vient.
  • Versailles et Vincennes, les châteaux. M'en reste encore une bonne dizaine.
  • Les chats en laisse qui dorment sur les bancs de métro
  • Ces itinérants schizophrenes qui tiennent ces chats endormis dans leur propre perdition
  • Réaumur-Sébastopol : nauséeuse prise de conscience sur la condition humaine
  • Les ruelles de bout de tiques
  • Le Louvre ouvre les vannes de la curiosité, mon dieu, autre rappel de la réalité: je ne m'y connais pas du tout. Musées, muses de l'esprit. Et fuse la magie!
  • La prise de la Bastille. La conquête des bars.
  • Les québécois. Parce qu'on les croiserait dans les rues chez nous et on se sourirait sans plus, à Paris on s'en fait des amis, et des codécouvreurs.
La suite pour plus tard... Parce que Paris me prend et le temps aussi... Ce fut une ombre de ce que je vis, de ce que j'éprouve... La vie d'une kleine mädchen von Land (petite fille de la campagne) exilée en terre urbaine.

En espérant que tout ce passe pour le mieux chez vous, que les peines sont bienfaisantes et les joies généreuses en promesses. Hallelujah!

dimanche 22 février 2009

Retour du bar...

Merci, merci, merci...

Les défis ont fusé, je m'engage à les relever...tous!

samedi 14 février 2009

La Seine

Mirages
De l’âme,
Une charge
Désairts.

Électrique.
Lumières erres,
Sons qui volent
Airs et terres…

Décharge miracle.
Ondes violentes
Innondent le vide,
L’amour frigide.

Pouls de l’écorchée
Plénitude qui prend
Entrailles et larmes.
Je meurs et revis là.

Le temps d’une nuit
L’œil incendiaire,
Flamme d’un être,
Renaît du ventre.

Scène des heurts
Désormais
Théâtre
De l’essence

Vivre
Ces sens,
Souffles
Mirages…

jeudi 12 février 2009

Post-Karkwa

Mais quel show...

C'est là qu'on réalise que...c'est un peu ça qui nous différencie des animaux : la capacité de susciter l'émotion par le biais des arts.

Vais-je le dire?

Le Compteur m'a noyé les yeux...

Dire qu'ils passent le 12 mars à Paris...Tiens! Quelle drôle d'idée!
=)

vendredi 6 février 2009

...Congestion-nez...

Voici un magnifique texte exorcisant que j'ai gravé de mon sang dans un exercice très particulier: le site Write or die permet d'écrire dans un espace réservé à cette fin, mais qui rajoute certaines contraintes pour encourager l'écriture. Plusieurs effets sont mis à contribution pour presser l'écrivain. Si à un certain moment, on ne produit plus de lettres, de mots, de phrases, le texte se met à s'effacer de lui-même... Voyez le résultat : l'écriture de l'urgence. Mais que de libérations! Délectez-vous...

Voici la complainte autobiographique de la congestion. Pas celle qui rend toute personne raisonnable en yéti mangeur d'hommes sur le pont Champlain, mais bien celle qui transforme toute personne raisonnable en yéti mangeur de Kleenex et de boîtes de Vicks. Je me nomme Laurence et j'ai les sinus en bouillie. Au travail, aujourd’hui, je n'aurai pas droit aux classiques salutations de la vie ordinaire (« Salut! Ça va? Ouais toi? Ouais..»). Les gens opteront plutôt pour un « oh, tu es toute blême! » ou bien un « tu as l'air vraiment fatiguée! » dont le ton doucereux soi-disant compatissant ne réussit pas tout à fait bien à cacher un sens de la félonie, de la pernicieuserie développé à outrance. Et mon cerveau vidé de son jus intellectuel répond : « Ouais, profites-en, petite garce, pendant que je suis sans contredit incapable d'argumenter, autant que de placer deux mots l’un à la suite de l’autre. Tu vas devoir mourir un de ces quatre pour cet affront, tu le sais? C'est ça, continue de me sourire avec ton petit regard de pitié hypocrite. Tu périras en d’atroces souffrances. » Note à moi-même : je crois que je viens de comprendre la source du rêve que j’ai fait la nuit dernière qui me faisait l’auteur d’une infâme prise d’otages.

Je n’ai pas encore parlé des garçons. Voire qu'un homme va m'imaginer les cheveux dans le vent avec des pétales de rose glissant sur mon corps, alors que j'ai le nez rouge comme n'importe lequel des robineux créchant au bord de ces cabarets de bonne chair de la Ste-Catherine. Sexy! Mais sexy! Bien sûr, il ne faut pas s'arrêter à ces détails superficiels. C'est la beauté intérieure qui compte. Bien entendu. Il faut dire que, ce matin, j'avais tout de même essayé de cacher mes cernes au beurre noir et d’écarquiller ces beaux yeux vitreux et rapetissés par la congestion, sans parler de mes jolies rougeurs au-dessus de ma bouche sèche causées par l’irritation de ces mouchoirs sans pitié. Belle marâtre, pourquoi ne m'as-tu pas pourvue de Puffs?? Je n'ai pas l'habitude de mordre à des pubs en dessins animés, mais cette marque-là, je l'ai testée. Garantie petits-nez-contents!!

Oh gosh! Et il y a le trippeux de char du fond du bureau à qui j'ai eu le malheur d'accepter un lift il y a quelques semaines qui repart à l'assaut. « Petit con, c'est pas ta journée pour venir essayer de te convaincre que tu es mon genre de gars. » Merde, je dois me moucher. Et ce foutu système qui va effacer mon texte à mesure. C'est la joie! Je dois maintenant écrire de la main gauche pendant que l'autre n'est pas en train de s'évertuer à essayer de me donner de l'inspiration (je m'arrêterai là dans mes connotations), mais bien à tenter de vider mon nez de cette concoction signe de combat immunitaire communément appelée morve, ou mucus, rendue jaune ou verte selon le stade de l'infection. Pour les intéressés, je suis au stade jaunâtre, ce qui est encore peu inquiétant. Où en étais-je? Ah oui, le gars qui essaie de se convaincre qu'il me plaît. « C’est mieux que rien », devrais-je me dire. Mon état grippal n'a pas réussi à repousser tous les mâles de la Terre. Inutile de dire qu’étant donné que mon manque flagrant de grâce et de légèreté de ces derniers jours est à la fois une cause et une conséquence, je me passerais bien de n'importe quel garçon sonnant à ma porte. Ce n’est pas le moment, je te dis! Laissez-moi manger du chocolat en paix, et ne me dites pas que c'est mauvais pour ma grippe! Et encore moins pour ma silhouette…Que je vous entende! Je laisse quand même mon haleine empester l'échinacée toute la journée, je trouve que c'est déjà un beau sacrifice.

Que de frustrations, me direz-vous? Et je n’ai pas encore déblatéré sur les placebos que nous offrent toutes ces pubs lorsque l'hiver se pointe. Les Réactine et Aerius de ce monde sont alors remplacés par les Advil rhume et sinus, les Bénylin anti petite toux de gorge, etc. Bullshit. Faites-moi croire que quelque chose qui goûte le raisin chimique va guérir mon méchant. On combat le feu par le feu, mon gars. Autre montée de lait. Je parle de morve ici. Il faut dire que Laurence rime avec Élégance! Je sais, mes mots ont la même sensualité que ceux d’une Aphrodite au top de sa libido. Je ne suis qu'une malade au regard placide, une femme au corps rhumatisé, une grippée qui cherche tout de même à se faire une petite place dans ce monde, sans trop chercher à recevoir des commentaires (que je pourrais qualifier de manière richement scatophile) sur son apparence physique. Je vous en prie, laissez-moi vivre ma grippe en paix. Telus se passera de sa voix sexy de Rimouski pour quelques temps, c'est tout. Et cette montée de lait est finie! J'ai presque l'impression que ce texte m'a quelque peu débouché le nez…

mardi 3 février 2009

Regard sur l'humanité

Je me suis réveillée ce matin à la douce voix d'Espace musique...L'animateur parlait d'un site internet, un projet de Yann Arthus-Bertrand, d'où l'on peut tirer plus de 7000 témoignages de gens de par le monde, comme vous et moi, traitant de vie, de mort, de souvenirs, etc...Répondant à des questions telles que « Qu'avez-vous appris de vos parents? Que souhaitez-vous transmettre à vos enfants? Quelles épreuves avez-vous traversées? Que représente pour vous l'amour ? » On peut accéder à toutes ces petites vidéos avec une traduction française.
Pour la seule écoute d'autres cultures, je trouve ça génial. Ça ouvre l'esprit.

Allez faire un tour, vous ne pourrez plus vous arrêter!

http://www.6milliardsdautres.org/



photo: La terre vue du ciel de Yann Arthus-Bertrand

samedi 17 janvier 2009

Visa

Vis-à-vis le 30 janvier
Au Consulat
Visa
Pour dépasser les frontières
et dérider les fronts d'hier
Aller au front
Pour viser au large,
En plein dans les miles
Taire les chants de mines
Puis prendre la clef des champs
Pour reconquérir les paysages

lundi 5 janvier 2009

Plus que trois ans avant l'apocalypse.

Attention les gens, on est rendus en 2009...Avez-vous commencé à penser à vous construire un bunker digne de ce nom? Selon les Mayas, c'est en 2012, vous vous rappelez?

Autrement, cette année, envisagez de prendre ça relax, il y a trop de gens stressés en ce bas monde.

Mangez du chocolat, des jujubes et des Jelly Beans à ne plus être capable d'en apercevoir pour l'année (ça s'appelle la technique Montignac inversée, vous essayerez!)

Achetez-vous une boîte de condoms à mettre dans votre table de chevet...on sait jamais ce que l'on peut ramener d'un beau party.

Voyagez. Voyez du monde. Respirez d'autres horizons.

Vous en gardez et vous en laissez! Pour ma part, ce sont mes projets pour la prochaine année...Et pour les résolutions...pfff! La graisse de mes fesses m'a sauvée d'un bel accident à cheval samedi dernier! Alors tenez-vous le pour dit! Fuck Josée Lavigueur! Le gras, c'est important!

Si vous n'étiez pas au Sens le 31 au soir, je vous embrasse tous...